dimanche 16 juin 2013

...

Et voilà, la fête des papas est passée... Un jour normal en somme, un jour comme les autres, tout pareil, et mon Fabien qui me demande si, quand notre enfant sera là, on fera un gâteau à quatre mains pour lui et si j'aiderai notre "bébé" à réaliser un petit cadeau artisanal pour cette occasion spéciale.
Cette année, il n'y a pas de "fête" pour nous. Pas de gâteau, pas de cadeau, rien de tout cela. On repassera pour 2014 ou plus tard encore. 


En attendant, pour plusieurs raisons, ce blog s'arrête pour quelques temps. Je n'ai pas grand-chose à partager et les jours de l'attente se succèdent et se ressemblent. Ce n'est pas de la tristesse, c'est juste un fait, c'est ainsi!
Le jour où j'écrirai un nouveau message, c'est qu'il y aura eu une (bonne ou mauvaise) nouvelle. A bientôt peut-être, dans quelques jours, quelques semaines ou quelques mois!

dimanche 9 juin 2013

Le bonheur

En navigant sur Internet, j'ai trouvé ce beau poème sur le bonheur, criant de vérité. Petit partage...

Dis pépé, c'est quoi le bonheur ?
Le bonheur mon enfant, c'est d'avoir des yeux,
Même en vitrine, sous d'horribles lorgnons.
Pouvoir observer, sur la fleur, un bourdon
Gorgé de nectar, s'arracher vers les cieux.
Le bonheur, mon petit, c'est d'être fasciné
Par une perle de rosée, courant sur le fil de la vierge,
Dans une aube radieuse au soleil qui émerge,
Cordiale promesse d'une belle journée.
Le bonheur, tu sais, c'est pouvoir admirer,
Dans l'azur doré d'un printemps qui s'éveille,
Un magnifique rapace qui, de là-haut, surveille
Le lapereau étourdi qui a quitté son terrier.
Le bonheur, mon garçon, c'est pouvoir arpenter
La garrigue provençale, ta main dans la mienne :
Balade matinale, avant que ne survienne
Le vent brûlant, au zénith de juillet.
Le bonheur, mon enfant, c'est quand la pluie est tombée
Et fait que la terre craquelée et agonisante,
Exhale soudain une odeur douce et enivrante,
Pour remercier le ciel de la bienfaisante ondée.
Le bonheur, vois-tu, c'est, quand finit l'été,
Cueillir une pomme au sein du verger familial,
L'essuyer sur sa blouse, d'un geste machinal,
Puis mordre à belles dents, dans sa chair sucrée.
Le bonheur, tu sais, il se trouve n'importe où :
Se coucher dans le pré, écouter chanter l'herbe,
Le souffle du Mistral dans le chêne superbe,
Le murmure du ruisseau, polissant ses cailloux...
Je te souhaite des choses pures, du bonheur !
Point n'est besoin d'honneurs et de richesses.
Qu'un avenir utopique, et de folles promesses,
Ne puissent jamais, ô jamais ! endurcir ton coeur.

Pierre Clérico, 09/2000

mercredi 5 juin 2013

Merci Aurélie

Aurélie, une FutureMaman juste extra, a mis sur son blog ce poème, écrit par un prêtre. Merci pour cette délicate attention. J'ai la chance d'avoir des gens qui sont là, toujours, qui espèrent avec nous un dénouement à cette attente qui n'en finit plus. D'autres aussi doivent espérer mais ne le disent pas...
Merci, tout simplement.
Je ne crois pas que tout soit perdu, ça non, mais je doute terriblement d'un dénouement heureux ET "rapide". Je doute car l'attente n'a plus de sens. Certains disent que l'attente fait sens. Non, l'attente ne fait pas sens. Pas chez moi. L'attente est juste incompréhensible, surtout quand un enfant attend. Rien ne fait sens. 
Dernièrement, je vous disais ne plus attendre bêtement. C'est vrai. Maintenant, on attend que les mois défilent. Il y en aura probablement un onzième, un douzième (il ne s'est rien passé durant les mois précédents, alors pourquoi quelque chose arriverait si prochainement?, nous demandons-nous), un treizième évidemment et un quatorzième, peut-être davantage encore. J'ai l'impression que la vie se fout de notre gueule! Elle se fout de nous, cela résonne comme une évidence! On espère qu'elle se fend bien la poire, c'est au moins ça de gagné... 

Ce poème me fait beaucoup penser à tous ceux pour qui la procédure s'est arrêtée en cours de procédure... Quel gâchis, quelle douleur pour ces couples, après plusieurs mois d'attente. 
Malgré notre douleur liée à l'attente de notre enfant et à l'incertitude d'un aboutissement, nous avons la chance d'avoir sur notre chemin des gens merveilleux, qui nous prévoient, au détour d'un texto, d'un appel, des pépites comme celle-ci, que je partage avec vous.

Il y a toujours une étoile dans ton ciel,
Si tu sais regarder, si tu veux regarder.
Même au plus profond de la nuit,
Quand tout semble perdu, que tu te crois abandonné,
Lève les yeux, regarde et avance.

Il y a toujours une étoile dans ton ciel,
Allez, rien n'est jamais fini,
Tout peut recommencer si tu le veux ;
Les possibles sont à portée de cœur.
Si tu sais garder l'espérance,
Lève les yeux, regarde et avance.

Il y a toujours une étoile dans ton ciel.
Bien sûr, de temps en temps la nuit l'emporte,
Mais tu le sais, ce n'est que pour un temps ;
Rien ne peut résister aux soleils à naître,
Tu verras, ils embraseront ta nuit de lumière.
Lève les yeux, regarde et avance.

Il y a toujours une étoile dans ton ciel,
Comme une invitation à te lever pour partir,
Comme un signe qui jamais ne se lasse.
Allons, redresse-toi, tu n'es pas seul.
Regarde, il est là celui que tu attendais.

mardi 4 juin 2013

Ce 4 juin

Ce 4 juin, hormis la journée de travail qui ne m'a pas laissé une seconde, est un peu particulier... 
C'est l'anniversaire de mon chéri, mon grand amour, qui fête ses 34 ans. Un homme formidable auprès de qui j'ai la chance de vivre, un super futur papa j'en suis sûre. Ce soir, c'est un peu bizarre... Un anniversaire qu'on n'imaginait pas comme ça. Mais cela ne nous a pas empêchés de manger un repas japonais avec, en dessert, une glace  "quitefaitprendre10kilosdunseul" (macadomia, nut & cie, rien que de le dire, on a l'impression d'en manger)! Cela ne nous a pas empêchés d'y penser, évidemment... Il est là aussi ce soir, faut pas croire comme ça. Il est là mais personne d'autre que nous ne peut le voir : il se cache dans nos coeurs.

Ce 4 juin, c'est une journée particulière. Des amis ont eu aujourd'hui même un apparentement! Non seulement nous sommes très très très heureux pour eux mais en plus, il faut bien le dire, cette nouvelle donne de l'espoir. Peut-être bientôt notre tour, qui sait? L'avenir nous le dira... On y croit en tout cas!

Ce 4 juin, c'est une journée remplie d'amour avant tout. Ce sont les 34 ans d'une très belle personne, et pas n'importe laquelle : mon mari! 




samedi 1 juin 2013

L'eau et tout le reste

"Peut-être qu'il aimera l'eau?", m'a demandé Fabien tout à l'heure. J'ai souri. Je me suis prise à rêver à des séances d'éveil aquatique, des cours de natation, des jeux de cubes renversés d'un coup de main, à des pleurs de contestation, à des rires d'enfant. Evidemment, j'ai rêvé de tout cela parce que le rêve fait partie de l'attente, comme pour la meubler, mais au final c'est pour mieux se préparer je crois. Rêver son enfant, c'est l'investir aussi. Dans tout cela, il n'y qu'un seul sentiment : une immense tendresse.