dimanche 21 septembre 2014

Bisous

Mon fils affectionne beaucoup cette chanson... Et comme je ne vois pas pourquoi je serais la seule à l'avoir dans la tête, je vous la partage.

Des bisous, des bisououuuuuuus, et encore des bisous!


jeudi 18 septembre 2014

La honte de la France

Mardi soir, j'ai visionné le documentaire "Enfants en souffrance, la honte" (à voir ici). Le titre est parfaitement bien trouvé. Les enfants en souffrance, placés, se retrouvent parfois délaissés voire maltraités. Une honte! Un scandale! Et certains conseils généraux n'ont même pas honte. Ainsi entend-on de la bouche d'un responsable qu'il y a eu cas de maltraitance et qu'il y en aura toujours... Ces enfants sont-ils des sous-enfants pour qu'on les abandonne ainsi, livrés à eux-mêmes? Sont-ils moins bien que les autres pour qu'on ne leur fasse pas profiter de l'argent qui leur est destiné? Sont-ils moins importants que les autres aux yeux de de notre société pour qu'on les laisse à leur triste sort, à subir des maltraitances physiques, sexuelles et/ou psychologiques au sein-même des foyers ou des familles d'accueil, qui sont trop peu contrôlés? 

Ce documentaire est édifiant, il met le doigt pile poil là où ça fait mal. C'est un très bon documentaire dans lequel tous les acteurs ont la parole : conseillers généraux, directeurs d'associations, familles d'accueil, familles biologiques et, bien sûr, les enfants, victimes de tout un système à la française. 

mardi 16 septembre 2014

Balbutiement d'un clap de fin

Le 5 septembre, notre fils est devenu notre fils légalement, je veux dire aux yeux de la législation française. Il porte désormais son nouveau prénom et son prénom de naissance et notre nom de famille. Reste à recevoir la décision du parquet et nous pourrons continuer les réjouissances du côté de Nantes pour l'inscription sur le livret de famille. Bientôt, notre fils pourra avoir une carte d'identité! 
C'est avec émotion que s'est déroulé ce moment. Nous avions bien expliqué à notre fils ce qui allait se passer. Lui si à l'aise et sociable s'est retrouvé bien intimidé devant ces robes noires siégeant devant lui. 
Ensuite, nous sommes allés manger un bout au Cafi, un endroit à l'ambiance un peu particulière. On s'est bien amusés là-bas tous les quatre (je compte Paco) et comme à son habitude, notre fils a dévoré tous les mets! Et voilà, une page est bel et bien en train de se tourner. La page paperasse de notre adoption ne va pas tarder à prendre fin. 

C'est l'éclate!

Fabien chante :
- Bras en l'air, sur la tête, aux épaules et en avant. Bras croisés, sur le côté, moulinet et... tu te taiais!
Petit coeur :
- Nooooonnnnn! hi hi hiiii
- Mais alors qui se tait?
- Papa, maman! Pffffffff.... hi hi hi hiiiiiiii

mardi 2 septembre 2014

Guimauve du matin

Le matin, comme partout, on se dépêche, on speede, on stresse déjà car, je l'ai déjà dit, un lutin fait passer les minutes plus vite au petit matin. Donc si on veut être à l'heure, pas le choix, il faut se grouiller... et imposer ce rythme à notre fils, tout en faisant croire que nous sommes détendus et en souriant. Le matin, nous descendons, montons, redescendons, remontons les escaliers je ne sais combien de fois, la faute à Paco qui a été oublié, à ma bouteille d'eau qui a oublié de se faufiler dans mon sac, à Havane et Hanoï qui ne répondent pas quand on les appelle et du coup on ne sait jamais si elles sont restées coincées dans une armoire ou la salle de bains, au gilet qui ne s'est pas mis miraculeusement sur les épaules de mon loulou, et tant d'autres choses.
Intense, cette petite heure entre mère et fils ou en famille est aussi remplie de jeux, de parties de cache-cache, de chatouilles, de rires, de bêtises, de pleurs parfois, de lecture, de câlins, surtout de câlins d'ailleurs, et de discussions. Comme ce matin quand, alors que je suis en train de me préparer, mon fils "grand bébé garçon" arrive avec trois gros livres et s'installe pour en parler. Après avoir chanté trois ou quatre fois la même comptine, je lui demande :
- Comment vas-tu mon coeur? 
Il opine du chef.
- Tu es bien? Es-tu heureux?
- Vouiiiii... 
Et son regard d'un noir profond attrape le mien : "Papa. Maman".

Mission de la mère : ne pas pleurer, ne pas pleurer, ne pas pleurer.