J'ai envie de croire que les rayons du soleil caressent ton visage.
Envie de croire que tu vas bien, que tu rigoles, que tu n'es pas malheureux. Mais ça, on ne le saura jamais.
J'ai envie de croire que bientôt, tu auras un papa et une maman, qui t'attendent de toutes leurs forces et de tout leur amour. J'ai envie de croire qu'il y a de l'espoir et que rien n'est perdu. J'ai envie de croire que tout est possible. Envie de penser que c'est faisable, jouable. Il n'y a plus de délai. Cela peut encore durer longtemps. Voilà ce qu'on nous a laissé entendre. Pourtant, j'ai envie de croire encore que ça pourrait être pour bientôt, sans être pour autant dupe. Il ne faut pas rêver : on se disait qu'en juin, pour l'anniversaire de Fabien, ou pour le baptême de notre neveu et filleul Dorian, nous serions au pays des dragons, volant à ta rencontre. Là, on ne se le dit plus vraiment. C'est la première fois qu'on ne se dit plus : "Allez, courage, ça va être pour ce mois-ci!" La toute première fois. Pourtant, on y croit toujours... J'ai envie de croire que dans les prochains mois, nous serons ensemble. Peut-être cet été, pendant la saison des pluies? Peut-être plus tard, cet hiver... J'ai envie de croire à tout ce qu'on me dira. J'ai envie de croire que tu n'es pas qu'un rêve.