mercredi 28 juin 2017

Scolaire, lui?!!

C'est un fait : Marius aime manipuler, toucher, sentir les choses, les vivre pour mieux les apprendre. 
Ce matin, nous avons discuté longuement avec la directrice de l'école afin d'expliquer pourquoi nous retirions notre fils de l'école et d'évoquer l'évolution de notre fils. Elle nous glisse, lors de la discussion, que Marius n'est pas scolaire. Nous sourions et pensons à l'épisode de la leçon de natation de lundi. Le maître nageur, content comme tout de l'attitude de notre fils, nous a lancés : "C'est bien! Il est scolaire votre fils!!!!" C'est bien la première fois qu'on nous dit ça! Comme quoi, tout dépend de la manière dont on voit les choses! 

vendredi 23 juin 2017

T'as qu'à y aller!

Marius n'a pas envie d'aller à la piscine pour son cours de natation : "J'ai mal au ventre, je veux pas y aller." Il refuse de mettre ses tongs et reste assis sur une marche un temps infini. Fatiguée de ses plaintes, je lui dis :
- Bon, tant pis pour toi. Moi j'y vais et toi tu restes ici, tu vas crever de chaud. Tant pis! 
- Oui, eh ben BONNE CHANCE!

Finalement, il y a été et il s'en est très bien sorti. Le maître-nageur est très gentil tout en étant ferme. 
Apprendre à nager demande un certain effort que notre bonhomme ne veut pas fournir. Et pourtant, nous ne lâcherons pas car la baignade est désormais dangereuse avec lui. Il pense qu'il sait nager, oublie qu'il n'a pas de ceinture de flottaison et fonce. Une seconde d'inattention de notre part ou de brin de folie de la sienne et il coule à pic. Cela lui est arrivé l'an dernier (mais il était alors trop jeune pour apprendre à nager) et il y a quelques semaines. Je ne veux plus jamais connaître ce stress, cette angoisse, cette peur.

jeudi 15 juin 2017

L'école

Fabien va chercher Marius à l'école :

- Alors, c'était bien ta journée?
- Bof.
- Pourquoi bof?
- Ben, une journée d'école quoi.

Oui, ça prête à sourire. Je crois qu'il est blasé, qu'il en ras-le-bol et qu'il n'a qu'une envie : être en vacances! 

Et moi, j'en rajoute une couche le soir en rentrant à la maison:
- Qu'est-ce que tu as appris d'intéressant aujourd'hui?
- Sais pas. Rien je crois.
- Ah bon?
- Ah si! Kelyane m'a appris un nouveau rap! (gros sourire)

lundi 12 juin 2017

47 h chrono!

A la maison, on adore les jeux. Si Marius aime les jeux faisant appel à son imagination et sa créativité (figurines chevaliers, Kaplas), il aime beaucoup jouer aux jeux de société, notamment les jeux de stratégie et ceux de réflexion.
Panic Cafard et Puissance 4 sont beaucoup aimés... ainsi que les dames et les échecs. Les dames : il me bat à l'aise! Les échecs : je ne sais pas y jouer. Pourtant, ça a l'air super facile vu comme il a intégré les bases.

Le week-end dernier a eu lieu un événement par chez nous : 47 h chrono! 47 heures de jeux de construction, de jeux de société, de coopération (escape room) et de jeux individuels aussi. Marius a découvert les Smartgames, que je trouvais très bien fait mais nous n'avons pas eu l'occasion de lui en offrir jusque-là. Il a A-DO-RE! Stratégie, réflexion, sensoriel... Bref, c'était pour lui!
Il a aussi découvert : Castelo del drago, Mon premier Carcassonne et encore un autre que j'ai oublié.

Enfin voilà, nous reviendrons l'an prochain! 

vendredi 9 juin 2017

Conflit cathodique

La télévision est un gros sujet de conflit chez nous. Toujours la même question : "Je peux regarder la télé?" avec quasiment toujours la même réponse : "Non, joue plutôt!" 
Régulièrement, on autorise une demi-heure de dessins animés. Mais ce soir, il y avait un conflit hautement important : Roland Garros vs Mulan 2. Bon, Roland Garros a gagné (enfin Nadal plutôt). Réaction immédiate : "De toute façon, quand je serai grand, quand j'aurai 7 ans, j'aurai la télé dans ma chambre."

AH. AH. AH.

Il a de l'humour ce petit non?!

vendredi 2 juin 2017

Maltraitance

Première sortie scolaire pour moi. Je n'ai pas été déçue du voyage. Institutrice qui crie, qui tape, qui montre un visage vraiment méchant, qui souffle, qui prend les enfants violemment par le bras, qui les tire, les pousse violemment. En revanche, aucun mot gentil pour les enfants, aucune reconnaissance, rien. 
Me voilà ravie... Et dire que la directrice veut faire de son école une école bienveillante... Il y a du travail!
Ce soir, Marius nous a lancé: "Mais je vous le disais qu'elle était méchante!" Il est vrai que lui aussi a subi cela, en partie. 
Vivement que l'on rencontre la directrice pour vider notre sac.

Sur le coup, je n'ai osé rien dire car il y avait une autre institutrice qui n'a rien dit, l'Atsem non plus... Bref, tout doit sembler normal. Moi, j'ai eu envie de pleurer et la seule chose que j'ai pu faire, c'est de sourire à l'enfant qui s'est fait pousser, de dire des mots gentils à chacun des enfants de mon groupe, de demander aux enfants s'ils allaient bien, etc. 

Quant à moi, j'étais bien heureuse avec cinq petits loupiots (dont le mien) qui ne me décollaient pas, même si Marius tirait une tête de trois kilomètres de long. Il m'a dit ce soir, quand nous étions à la maison : "Je n'ai pas trouvé la sortie intéressante." Passons sur ce sujet. Là aussi, il y aurait tant à dire. 

Allez, plus qu'un mois!

jeudi 1 juin 2017

Manu

Un jour, en rentrant du centre aéré, Marius m'a confié qu'un animateur, prénommé Manu, lui avait dit : "Je t'aime". Fabien et moi l'avions alors très mal pris. Le temps est passé, Marius s'est finalement peu rendu au centre de loisirs cette année. 
Aujourd'hui, alors que nous sommes sur le chemin du retour, il me lance :
- Tu sais, Manu, il n'a pas de papa et pas de maman.
- Ah bon? C'est lui qui t'as dit ça?
- Non, c'est quelqu'un d'autre mais je ne me souviens plus qui.
- Ah bon... Il a donc grandi sans papa ni maman...
- Non car il est grand maintenant. C'est quand il a eu 8 ans qu'il n'a plus eu de papa et de maman.
- Mais tu es sûr que c'est vrai tout ça?
- Ben oui, je suis sincère! 

En tout cas, c'est vrai que Marius semble bien l'apprécier et ça a l'air réciproque car ce Manu lui dit toujours des mots gentils : "Tu es gentil", "tu es fort", "je t'adore", etc. La seule chose que l'on sait, c'est qu'il nous a regardés bizarrement la première fois qu'il m'a rencontrée et la première fois qu'il a vu Fabien! Pour le reste, nous ne savions évidemment rien de son histoire... Si tout cela est avéré, on comprend mieux pourquoi ces petits mots affectueux, même si, bien sûr, l'histoire n'est pas la même.