vendredi 30 novembre 2012

mercredi 28 novembre 2012

Drôles de rêves

Dans la nuit de vendredi à samedi - à moins que ce ne soit dans la nuit de samedi à dimanche -, j'ai fait un sacré rêve. Je me trouvais dans un endroit où une foule dense circulait en tous sens. Le téléphone venait de sonner, une voix douce m'annonçait une attribution... Moment magique. Les yeux plein de larmes, la joie éclatait, je criais de bonheur dans l'anonymat, parmi une multitude de personnes qui marchaient comme des automates, les bras levés et les yeux en direction du ciel. Nous devions partir le 22 décembre (probablement un rapport au blog En attente d'une deuxième histoire d'amour).

Voilà un rêve qui change de celui fait par Fabien il y a plusieurs mois. Nous étions tous les deux, parmi d'autres couples, dans un hôpital. Pour avoir une attribution et partir sur le champ, il fallait résoudre une énigme mathématique, avec la possibilité de tenter sa chance à trois reprises. Tous les autres avaient la chance d'être matheux mais nous, nous n'y arrivions pas (Fabien étant très aidé par moi, particulièrement douée avec les chiffres...), la tête entre les mains, voyant tous les autres résoudre sans problème le fameux problème et partir immédiatement, leur joie non dissimulée. Finalement, Fabien avait posté un résultat, totalement incertain et paniqué. Et... nous n'avons jamais eu la suite de l'histoire puisque le réveil l'a sorti de ce rêve cauchemar.

Je ne sais pas pour vous mais moi, je préfère mon rêve. Absolument pas réaliste, certes, mais bon.

lundi 26 novembre 2012

Adieu

J'ai pensé à ses cheveux orangés. A mes ciseaux qui les coupaient, innocemment. Pour casser l'ennui. J'étais enfant, j'avais cinq ans probablement, elle deux de moins. Mais les classes uniques ont cela de magique que les enfants de tous âges et tous niveaux sont ensemble. C'est une petite famille. Tout le monde se connaît, tous les enfants jouent ensemble les mercredis et samedis. 
J'ai repensé à sa soeur avec qui on se faisait la bataille en français et la guerre qu'on ne verbalisait pas : "La meilleure, c'est moi - Non c'est moi!"
J'ai repensé à sa mère, grande et forte, avec un caractère qui m'effrayait un peu, un peu moins à son père que je n'ai quasiment jamais vu à la sortie de l'école. Mais j'imagine la douleur effroyable qui les envahit.
J'ai imaginé ses derniers jours, ultimes minutes et secondes de vie. A quoi pensait-elle avant d'agir? A qui? Et pourquoi? 
Malgré les études qui nous séparent parfois les âmes d'enfants, on ne s'oublie jamais vraiment. 
Là, c'est l'enfance qui ressurgit. Pour moi, elle est restée ma copine d'enfance. La petite soeur de mon amie et camarade de classe.  
Adieu Florence.

dimanche 25 novembre 2012

Demain

Demain, c'est lundi. Je n'aime pas le lundi car c'est le retour à la réalité après un week-end de pause, de repos, de plaisirs, de cocooning avec mon mari, de moments passés avec des amis ou la famille. Mais dans le même temps, ce jour m'apporte son lot de réconfort. Et pas n'importe lequel. Il y a une fée qui chaque semaine me réjouit. Son petit mail hebdomadaire (oui, les fées sont modernes), ne serait-ce que pour dire "Bonjour" me fait du bien. Une fée aux cheveux blonds, comme une vraie fée (bah oui, je vous disais que c'en était une). Une trèèèès grande fée ! Bref. Cette fée, il faut la rencontrer une fois dans sa vie car c'est une grande et belle personne. Eh bien j'ai le bonheur, comme une poignée d'autres personnes, de découvrir chaque semaine, souvent un lundi, ses petits mots à notre attention. 
Alors le premier jour de la semaine, même s'il est un peu maussade au petit matin, il devient finalement bien beau. Grâce à cette magicienne venue tout droit du ciel. Et j'aime ça. En fait, le lundi, pour rien au monde je ne le ferais disparaître du calendrier. 
C'est un grand honneur que nous avons de la connaître. Et vraiment, on l'aime. C'est peu de le dire.

samedi 24 novembre 2012

Pensées

11 heures : Départ pour une bourse aux jouets et à la puériculture. Première fois pour nous. Il faut bien une première fois à tout.

Sur place, Fabien se sent visiblement mal à l'aise : 
- Comment veux-tu passer devant eux et ne pas leur acheter un truc? 
- Mais c'est le jeu! Bon, laisse-moi faire!

Il faut croire que les vendeurs occasionnels ont eu, pour la plupart des filles : ce ne serait pas un peu trop rose par ici?! Poupées, voiture de Barbie, puzzles où le rose prédomine, petites robes couleur barbe à papa! 
De loin, je l'aperçois... Finalement, il semble s'y faire, à observer sa manière de regarder, de toucher. Mon amour, l'homme de ma vie, celui qui me sourit à l'autre bout de la salle.

On se dirige vers un couple de vendeurs pour regarder les vêtements bien pliés sur la table.
- C'est pour un enfant de quel âge?
- Un enfant... de tous les âges!
Le couple affiche un regard mi-amusé, mi-inquiet... C'est sorti d'un coup. Comme ça. Même moi, j'ai été surprise de ma réponse sans queue ni tête! 
On ressort de là avec quelques vêtements pour les enfants de l'orphelinat d'où viendra notre dragon. Les enfants porteront du Timberland et du Mexx. Nous sourions largement. Penser à tout cela est si bon... Je les imagine dedans, j'imagine une photo de présentation à des futurs parents où l'enfant porterait ces habits. 
Mes poumons se remplissent d'air. Comment ne pas y penser aujourd'hui? Tous les jours, mes pensées sont tournées vers l'Est. Aujourd'hui, c'est encore différent... 
"Une semaine de plus en moins, chérie!", me lance mon petit mari. C'est tellement vrai.

jeudi 22 novembre 2012

En voyage vers soi

Voici un témoignage que m'a envoyé une amie la semaine dernière. Il est tiré de En quête de soi, un site Internet où j'aime surfer... sur les mots, sur les vies, sur les adoptions, l'acceptation de sa différence et la quête des origines. 
Ce texte me touche beaucoup et j'avais juste envie de le partager avec vous. Je dirais même que ce texte m'a marquée. Mes yeux ont navigué sur ces phrases, les yeux s'humidifiant par tant de bêtise. J'ai de suite pensé aux couples qui ne veulent pas adopter un enfant noir car "ce serait plus difficile pour son intégration" et qui, par conséquent, se projettent davantage avec un enfant né en Asie ou en Amérique latine, cela me frappe. Non, on ne peut pas laisser dire cela. Et c'est encore plus vrai après la lecture de ce récit. Car non, en adoptant un enfant d'Asie ou d'Amérique latine, l'enfant ne sera pas protégé du racisme ! 
Ce site,  je le considère comme une préparation à la vie que l'on connaîtra dans quelques temps, aux problématiques qui se poseront à nous. Ce site donne la parole des adoptés. Une sorte de radio libre pour les adoptés. Une autre voie pour des voix. Celle que j'aime écouter. Celle que je pense précieuse car pleine de leçons. 


Je m’appelle A… et je suis née en 1985, à Séoul dont je n’ai aucun souvenir. J’ai été adoptée très tôt, à l’âge de six mois, tout comme mon frère qui est venu agrandir la famille quelques années plus tard. Nous n’avons jamais cessés d’être aimés et choyés par mes parents et les liens qui nous unissent sont nos racines. Notre vie d’ « adoptés » aurait pu s’écouler paisiblement dans cet oasis de bonheur créé par nos parents mais c’était sans compter sur la bêtise de l’extérieur. Je fais une parenthèse pour souligner combien le film "Couleur de peau miel " est important pour enfin mettre en image et en mots un mal être si difficile à décrire". Comme on peut le lire dans la BD ou le voir, la différence vient toujours du regard de l'autre. 
Sans le vouloir, nous formions une famille étincelante de couleurs où se mêlaient l’or, le bleu, le vert, l’ébène, le lait et le miel, mélange trop détonnant aux yeux de certains qui se sont toujours plu à nous agresser perpétuellement de ces questions pesantes et déplacées :« Ils sont vraiment frère et sœur ? », « Ce ne sont pas vos vrais enfants, alors ? », « Ce n’est pas trop dur de les élever ? », « Combien tes parents ont-ils payé pour t’avoir ? « , « Ah bah c’est sûr, ils ne vous ressemblent pas ! »…Aujourd’hui, je me dis que les racines qui nous rattachent à nos parents ont été bien solides face à la vague de la sottise humaine. 
Et encore, ces questions n’étaient rien face aux réactions primaires des autres enfants. L’insulte fatidique de « chinetoque », les sobriquets malvenus et puants comme le célèbre « bol de riz » et l’image relayée par les films et les séries américanisées des asiatiques stupides et serviles n’ont fait qu’attiser en moi le dégoût et le rejet de mes origines coréennes. A quoi bon préciser à un autre enfant qu’on n’est pas chinoise mais "française, d’origine coréenne" ? Jusqu’à la coupe du monde de football, la Corée n’évoquait pas grand chose dans l’imaginaire des gens et ne semblait même pas avoir une place sur la carte du monde. Avoir les yeux bridés, le nez plat et les cheveux noirs vous condamnait à être irrémédiablement chinois et source de moqueries. Et les souvenirs reviennent ça et là de maladresses impardonnables de la part des adultes à mes yeux d’enfant. Comment excuser l’institutrice qui n’a pas su résister à l’envie de prononcer mon prénom coréen ? Grâce à elle, Hyun-hee est devenu Winnie et l’enfer de la différence a commencé et les surnoms de plus en plus cruels se sont succédé : des grands classiques à l’humiliant « papillon blanc » «ou Tching tchon» qu’on me hurlait aux oreilles, comme si j’étais incapable de saisir un seul mot de français du fait de mon physique. J’ai donc pris le parti de raser les murs, de fuir les miroirs où je ne me reconnaissais plus et de ployer le dos sous les insultes pour ne le relever que dans certains accès de violence. 
Passer une journée sans se faire insulter devenait alors une victoire sinon je fomentais dans ma tête des répliques bouillonnantes et cinglantes, me promettant de les expulser à la tête du prochain assaillant mais les mots restaient au fond de ma gorge. A la différence, E…, mon frère, semblait accepter les insultes et se faisait des amis tout en développant une personnalité vive et solaire ce qui me mettait dans une profonde colère. Comment pouvait-il accepter ce compromis ? A l’adolescence, mon apparence physique est alors devenue un véritable handicap doublé d’une maladresse insupportable alors que mon frère apprivoisait de plus en plus son corps par le karaté et le hip-hop. Engoncée dans le mien, et objet facile de la moquerie des autres, la solitude n’a fait qu’empirer. Pour moi, il n’y avait qu’une seule explication possible : ce physique impardonnable qui signalait sans cesse des racines différentes, étrangères et inconnues. 
Malgré la rencontre avec M… un peu plus tard au lycée qui elle aussi avait été adoptée et le partage de nos souffrances, cette volonté de disparaître n’a fait qu’empirer et a bien failli me coûter la vie. 
Ce n’est que quelques années plus tard que j’ai compris que j’avais finalement réussi à atteindre mon but lorsqu’une étudiante en hypokhâgne m’a dit : « Comment, tu es dans la même classe que moi ? Mais tu dois vraiment être très discrète parce que je ne t’ai jamais remarquée ». La rentrée avait eu lieu un mois auparavant et nous n’étions que quarante…Cet électrochoc m’a fait sortir de cette torpeur dans laquelle je m’étais installée depuis si longtemps et j’ai entamé de nombreux virages : moi qui n’aimait pas parler en public, j’ai décidé de briser ce mutisme en bouleversant l’avenir. Adieu la tranquillité des bibliothèques, derrière les livres qui m’avaient toujours protégée et permis de m’évader, à moi l’enseignement, et pas n’importe lequel : celui du français à des classes bondées et pas toujours très motivées ! Et les électrochocs ont suivis : des rencontres avec des coréens qui s’adressent à moi en prononçant « anianghaseyo » mais aussi avec des amoureux de l’Asie qui trouve en moi une enveloppe bien vide et bien ignorante de ce continent sans cesse rejeté. Et là, les aberrations me sautent aux yeux : grâce à la lecture, j’en connais plus sur l’histoire de la Chine ou la culture japonaise que sur la Corée. Pendant longtemps, ce petit pays n’a rien évoqué d’autres que la scission au niveau du 38ème parallèle, pourtant, ce n’est pas sans l’énergie de nos parents qui n’ont jamais cessé de s’intéresser et de nous faire connaître notre pays d’origine où ils ont fini par nous emmener en 2010. 
Mais cet extraordinaire voyage est une autre histoire et je peux simplement dire que grâce à lui, le reflet dans le miroir me semble plus familier et le regard des autres glisse et n’étouffe plus. 
Texte de KIM CHI - site En quête de soi

mardi 20 novembre 2012

Quel terme pour la première maman?

En lisant le blog Ensemble c'est tout, ça m'a fait tilt. J'y avais penser avant, mais vaguement, en me disant : "On verra." Mais j'ai envie de me "préparer", même si c'est prématuré.
Comment appeler la mère de naissance de son enfant? Dans ce blog, la petite Marilou demande à ce qu'on appelle cette mère de ventre Maman imaginaire (terme magnifique tant il révèle l'importance de l'imaginaire dans la construction de son identité).
Une amie m'avait révélé que le docteur Choulot leur avait conseillé de dire "la dame qui t'a porté dans son ventre"... Mais que peut-on employer d'autre comme terme?


dimanche 18 novembre 2012

Les mots

Il est des mots qui dansent en moi depuis quelques temps. Un jour, d'autres mots, d'enfants ceux-là, viendront ajouter une note de gaieté à mes journées. En souriant, je les noterai sur un petit carnet qui traîne déjà sur la bibliothèque. Mais les premiers danseront toujours en moi, dans le tourbillon d'une émotion toute nouvelle.

La voix des adoptés

Nous étions quatre-vingt. C'était le rendez-vous donné par l'EFA 47 : une conférence donnée par les adoptés. Nous étions là pour écouter leurs parcours d'enfants adoptés, leur vie avec la blessure primitive qu'est l'abandon, leur quête vers leurs origines, avoir des pistes de réflexion, des éléments importants à ne pas rater avec nos enfants... Et même si on a conscience de tout cela, une piqûre de rappel ne fait pas de mal. 

Un retard d'une heure de Cécile Février, la présidente de la Voix des adoptés, et d'une autre trentenaire adoptée elle aussi, nous a permis à tous de discuter, de se retrouver : "Alors, ça va? Vous en êtes où? Ton fils/Ta fille va bien? Oh... qu'elle est belle, elle a bien changé!" Puis Nirmala, originaire d'Inde, en attendant les deux autres femmes, a commencé. Très vite, on sent la douleur de cette femme face à l'injustice qu'elle a subi : son dossier a été brûlé à l'orphelinat où elle a vécu les deux premières années de sa vie. On comprend la difficulté de se construire avec ce "trou" d'avant son adoption. 
Puis les deux autres femmes arrivent... et racontent leur histoire. Deux parcours bien différents mais qui se ressemblent finalement tant.

Alors voilà ce que j'ai retenu de cette soirée riche en émotions. Je cite les trois femmes :

- "On ne cherche pas des parents en voulant retrouver nos origines. Des parents, on en a déjà."

- "En voyant ma soeur biologique, j'ai vu ce à quoi j'avais échappé... Un environnement social défavorisé."

- "En ouvrant mon dossier, la première chose que j'ai vérifiée, c'est que mes parents ne m'avaient pas menti."

- "Un moment donné, je me suis reprise : je parlais de ma mère à ma mère!"

- "J'étais bonne élève, pour satisfaire mes parents." (mais une autre a quand même ajouté avoir été bonne élève "parce que j'étais bonne élève!")

- "L'abandon est en nous. On a toujours cette peur, même à trente ans."

- "Quand on a des parents, on est tellement contents, on ne les lâche pas comme ça!"

- "Savoir que nos parents soutiennent notre démarche, c'est formidable."

- "Ce qui m'a manqué, c'est que ma mère ne soit pas témoin de mon passé car elle n'est pas venue me chercher en Colombie. Avoir ne serait-ce qu'un ticket de bus de là-bas, ça aurait été beaucoup pour moi."

- "J'ai l'impression d'être née à Roissy, terminal E, à l'âge de deux ans."

Cette soirée restera gravée en moi pour longtemps et j'espère qu'il y aura encore et encore des soirées comme celle-là, donnant la parole aux adoptés. Et peut-être qu'une prochaine fois, nous aurons aussi le témoignage d'un homme! 


samedi 10 novembre 2012

Grossesse

Quand on me demande si j'ai des enfants (ça n'arrive quand même pas tous les quatre matins), j'ai juste envie de répondre : "Je suis enceinte, là, ça s'voit pas?" 
J'ai même racheté du Nutella... Cela faisait bien longtemps que ça ne m'était pas arrivé. Fait rarissime à la maison. Bref, je ne monte plus sur une balance car une grossesse de coeur, comme c'est plus long qu'une grossesse physiologique, ça pèse plus... Ah oui, j'ai oublié de vous dire : l'accouchement, on ne sait pas pour quand il est prévu. Pourtant je le sais, je ne dois pas dépasser les 10 kilos! Dans un avion, ça prendrait trop de place et puis il faut avouer qu'il faut aussi se traîner sa carcasse après... 

jeudi 8 novembre 2012

Humeur de novembre

Suis-je la seule à penser que ce mois de novembre promet d'être excessivement long?
Les horloges débloquent je crois... Nous ne sommes que le 8 novembre et j'ai la sensation que ce mois a commencé il y a un mois. 
Et en plus, j'ai froid. Aux pieds surtout. Avouez que ça n'arrange rien. Car avoir froid aux pieds est une sensation qui ne met pas de bonne humeur. Pas moi en tout cas.

jeudi 1 novembre 2012

Ambiance d'avant-Noël

Je déteste Noël. Ce n'est pas nouveau, je crois qu'en fait je n'ai jamais aimé Noël, ces lumières qui scintillent dans la ville, cette richesse exposée devant les sans abri, les pères Noël plus ou moins bien réussis qui vagabondent sous leur déguisement de dix kilos, ces cadeaux qui forment une montagne indécente... Je déteste ! Rien à voir donc avec notre enfant qui n'est pas là... C'est comme ça, je déteste Noël, point.
Cependant, cette année, c'est un peu particulier. Mon mari en or et moi nous sommes autorisés quelques achats : un chariot de marche avec plein de cubes colorés dedans (avec lequel Havane s'est bien amusée, au moins ça sert), un petit ballon, des livres et le trio Winnie, Bourriquet et Tigrou, ceux que l'on voulait depuis des années, quand on se disait : "Le jour où l'espoir sera là". L'espoir est là plus que jamais. Peut-être qu'un jour je détesterai un peu moins Noël ?

En tout cas, ma liste au père Noël est prête :
"Cher père Noël, 
Voici ma liste. Naïve comme toujours mais remplie de rêves et d'espoirs. Je pense que tu peux être dans le coup. 
- Une bonne nouvelle du Vietnam. Les cigognes ne font pas leur boulot, le père Noël, sur son traîneau volant, peut faire des miracles non ?
- Des apparentements ! Et principalement pour tous ceux qui attendent depuis de trop nombreuses années du côté des Philippines ou de la Thaïlande, du Vietnam aussi.
- Que des enfants trouvent leurs parents.

- Que les couples qui cherchent leur chemin le trouvent.
Merci cher papa Noël, tu sais que tu es le plus fort et que j'ai toujours cru en toi et tes pouvoirs magiques ! Je t'aime, je t'adore, je te like, je te "sur-kiffe" même si tu préfères. 
Bisous bisous,
Elise"

En attendant, le mois de novembre promet d'être long... Et décembre a intérêt de passer vite ! Vite, que janvier se profile avec la promesse d'une belle année (ça changera des années précédentes). Vite que les lumières de fêtes dégagent et le sapin aussi (il n'est pas encore en place et le sera, je pense, relativement peu de temps compte tenu des deux félins terribles qui animent la maison).