vendredi 28 novembre 2014

L'élégance

- Waouh! Qu'est ce que tu es élégant!
- Maman, élégant... Papa, élégant. Moi, élégant.
Merci, merci! Ben quoi, c'est vrai, même dans mon vieux jean, je suis au top de l'élégance!

lundi 24 novembre 2014

Le repas

Voilà un moment bien particulier que celui du repas : on discute, on rigole, on s'agace aussi, on met le "hola" quand ça dérape. Mais surtout, on mange! La nourriture est sujet à bien des négociations de la part de notre fils. Hier soir était quand même fendard :
- Tu as mangé ton yaourt, ça suffit maintenant. Le repas est terminé.
Et le voilà en train de regarder son père en lui souriant. S'approchant de lui, il lui chuchote, d'un air entendu et complice :
- Chuuuuuut... 

Et en fait, je m'aperçois en écrivant ces lignes, que je ne connais pas le fin mot de l'histoire. Mais qu'importe, le moment était joli.

vendredi 21 novembre 2014

Oh oh oooooh!

Le matin, devant le Père Noël qui trône au premier étage (on a craqué) :
- Coucou Oh oh oooooh!
Le soir, l'air de celui qui découvre un truc pour la première fois:
- Maman, maman! Oh oh oooohh! Coucou Oh oh oooooh!

En fait, cela ne change des mois passés car il a parlé du Père Noël de décembre 2013 à août 2014 quotidiennement. A partir de septembre, il y a eu une accalmie, nous sommes passés à une fois par semaine. Mais en novembre, il faut s'y remettre, pas de baisse de régime autorisée : OH OH OOOOOOHHHHH! 

Et sinon, je ne sais pas si vous le savez mais sachez-le : la crèche est reliée directement au Père Noël donc il faut se tenir à carreaux! On ne se sert plus de la table comme dance floor, on ne joue plus avec la nourriture, on écoute ou on fait semblant d'écouter et on n'empêche pas les copains de dormir... Merci Père Noël, merci d'exister! 

jeudi 20 novembre 2014

"Ni Wawa"

En ce moment, Marius réclame beaucoup une berceuse: "Ni wawa". Il faut dire que la chanson est très jolie. Nous avons l'album "Comptines et berceuses des rizières", chez Didier Jeunesse, un très beau livre avec le CD. C'est l'occasion d'entendre des sonorités différentes et de voyager à travers l'Asie : Laos, Cambodge, Chine, Viêt Nam, Thaïlande, Corée, Japon.

Il évoque d'ailleurs le Viêt Nam de temps en temps, en variant les discours :
- Fini, Nanane.
- Oui, c'est fini, mon petit coeur.
Ou:
- A peur, Nanane.
- Je sais, Marius, mais c'est fini maintenant. Tu ne retourneras pas à l'orphelinat.
Ou (en voyant mon pendentif représentant le Viêt Nam autour de mon cou):
- Non, maman. Pas Nanane. Nanane awaté (On cache le Viêt Nam). 
Il cache donc le pendentif en faisant tourner la chaîne, de telle sorte que le pendentif se retrouve côté nuque.
- D'accord, pas de problème. Mais tu sais, j'aime le Viêt Nam, moi. J'aime ce pays car c'est là que tu es né.
- Non. Pas t'aine Nanane. Berk Nanane!
Au moins, on peut dire qu'il exprime très clairement ses idées et cela nous plaît beaucoup. C'est plutôt rassurant.

Notre loulou parle beaucoup, beaucoup, beaucoup. Il chante énormément également. C'est un grand plaisir même si parfois, nous aimerions bien trouver le bouton off! Eh oui, à la fin du week-end, nos oreilles n'entendent plus grand-chose, mis à part un fond sonore imprécis! Mais ce n'est que du bonheur. Il a envie de parler (même s'il n'arrive pas à sortir les mots alors qu'il en a très envie), de s'exprimer, il chante, il danse, il est coquin, très très très coquin même, il fait des farces... Il est heureux et nous avons la chance d'assister à ce spectacle.



Soutien aux enfants congolais et à leurs parents

Aujourd'hui, 20 novembre, c'est la journée mondiale de l'enfance. Aujourd'hui, c'est aussi la journée de solidarité avec les enfants congolais adoptés. En soutien, je porte un pull rouge. Soutien bien faible au regard de ce que supportent les enfants là-bas et les parents ici. Un enfant a des droits fondamentaux, celui d'avoir une famille en est un. Les enfants du Congo ont des parents mais ils ne peuvent vivre avec eux, interdits de sortir du territoire congolais. C'est ainsi que les enfants congolais et leurs parents attendent, attendent, attendent à n'en plus finir. On peut comprendre la nécessité de vérifier l'adoptabilité d'un enfant, le fait qu'il n'y ait pas de trafic. Tout cela est bien normal. 
Espérons que, dans les semaines à venir, la situation se débloquera, et que les parents, prêts à accueillir leurs enfants, partiront à la rencontre de leurs enfants. 
Allez, petits bouts, ne lâchez rien! A l'autre bout du fil rouge, il y a vos parents. Ils ne vous ont pas oubliés, jamais. Ils ne peuvent pas venir vous chercher et cela leur serre le coeur tous les jours un peu plus.