dimanche 16 décembre 2012

Toujours espérer

A Hanoï, il fait chaud. A Hanoï, il est tard et les âmes sont endormies. Je suis à des milliers de kilomètres de là-bas et pourtant, mon coeur est déjà vietnamien et les yeux sont bien souvent rivés vers l'horloge et la météo. Tous les soirs, le même discours : "Aujourd'hui, il a fait 30 degrés et là, il est deux heures du matin." pendant que nous, on allume la télé pour faire semblant de regarder un programme divertissant alors qu'on pense à l'avenir.

Les secondes ressemblent à des heures, les heures à des semaines et les semaines à des mois. Invariablement, on attend... que c'est long d'attendre, petit amour ! Que c'est dur de se dire que le temps passe... Pour contrer tout cela, nous n'avons qu'une seule recette : espérer, nous encourager, nous tenir la main et espérer fort fort. Invariablement.

Une semaine de plus en moins!

6 commentaires:

  1. Coucou Elise,
    Il faut toujours garder espoir même quand parfois c'est difficile et que le doute s'installe...Un petit amour nous est destiné là-bas et c'est a cela qui faut s'accrocher!!!

    Pleins de bisous ma belle

    Manon

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  2. Elise,
    Le jour où le téléphone sonnera, tu oublieras tous ces longs mois d'attente et tu n'en garderas que le meilleur. C'est assez incroyable d'ailleurs...
    On se rend compte de tout cela, après... J'ai connu ces longues soirées où je passais mon temps à attendre que le téléphone sonne, où je faisais tout un tas de calculs et où je n'arrivais plus à me concentrer sur quoi que ce soit. Et puis, un jour...
    Alors, pour garder le moral, pour ne pas craquer, pense juste à cet instant où le téléphone sonnera (ensuite, on est sur un nuage).
    Les cigognes vont bien se mettre au travail et si ce n'est pas le cas, le Père Noël peut aussi prendre un peu d'avance sur ses livraisons.
    Barbara

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  3. tu décris si bien ce que je ressens.
    Oui espérons.

    bises

    future maman adoptante

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  4. il y a des moments dans l'entente ou l'on aimerait bien que le temps file a toute allure !

    et attendre devient pénible !

    bon courage le plus long est sans doute derriere toi
    bises
    patou

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  5. eh oui toujours dommage de se dire, il, elle fête ses un, deux, trois... ans sans nous alors que TOUS accompagnateurs oaa compris auraient éspéré le contraire, mais le temps semble important d'exister, alors permettons lui d'exister, car plus beau sera le moment inoubliable je peux vous l'assurer où on va chercher son petit pour la vie!
    je ne suis pas madame irma mais quand je disais que décembre n'est pas encore propice au vietnam pour les bonnes nouvelles...
    katrin

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  6. Très beau texte et je m y vois dedans ;)

    et je trouve que chaque attente est différente mais celle ci est particulièrement difficile ;)

    bon courage

    stef

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