Il y a une semaine, nous nous sommes rendus à une réunion Enfance et familles d'adoption de notre département, sur le thème de l'attente.
Les premières minutes ont été "intenses"... "L'attente, c'est ce long chemin sinueux, un désert..." Déprimant? Certes, un peu, mais réel avant tout car tout ce qu'a dit l'interlocutrice est bien vrai. Je crois bien que tout le monde présent dans la salle à ce moment-là a vécu tout ce qu'elle a décrit: les moments de déprime et parfois même de dépression, la peur, l'angoisse, les longues insomnies, les questions, les pleurs, etc.
Alors, l'attente, oui, c'est déprimant, mais avant toute chose, c'est rageant, c'est complexe, on se retrouve torturé par plein de sentiments contradictoires à la fois... L'attente, c'est avant tout un flou artistique dans lequel on est plongé, qu'on le veuille ou non, à chaque étape.
Au début, il y a la procédure pour obtenir l'agrément. Là, il faut attendre des semaines, parfois des mois (et encore, après s'être battu au téléphone!) pour obtenir un rendez-vous ou avec l'assistante sociale, ou avec la psychologue de l'Aide sociale à l'enfance. Après, il y a l'attente de la commission: "Et si nous n'avions pas notre agrément?" Une fois le sésame en poche, une autre attente arrive, plus difficile, plus longue: la recherche d'un organisme agréé pour l'adoption (OAA), la recherche d'un pays quand on se lance en individuel ou via l'Agence française de l'adoption. Enfin, quand on a eu la chance d'être retenu par un OAA ou quand on a un dossier dans un pays quelconque, il y a l'attente d'un coup de fil, le fameux "coup de fil magique" qui vous délivre un apparentement! Ensuite (eh oui, car il y a une suite bien sûr! tout ne se finit pas si simplement!), il faut attendre encore... quelques semaines, parfois plusieurs mois avant de pouvoir rencontrer son enfant. Après, il y a encore une autre attente, mais sans doute moins angoissante (je l'espère): celle du jugement pour l'adoption plénière, à l'issue de laquelle l'enfant porte votre nom et figure sur votre livret de famille.
Bref, l'adoption, c'est de l'attente! Et si on essayait d'attendre sereinement? Allez, promis, je vais tenter! Car je n'ai pas envie de devenir folle, de ne plus "vivre". Et je vous raconterai bien sûr...
Elise
RépondreSupprimerEt oui une grande partie du chemin de l'adoption c'est l'attente... mais il ne faut pas oublier de vivre en attendant :-))
C'est long, on se sent impuissant mais au bout il y a un tel bonheur que toute cette attente en valait la peine !!!
Merci de ton soutien sur mon blog :-))
Gros Bisous Laure
http://suivre-mon-etoile.blogspot.com/
hé coucou!!! moi aussi j'étais là!!! j'ai vraiment été touchée par cette présentation peu ordinaire...! La conclusion: l'attente positive...les rencontres, les échanges, les blogs, mais surtout ( comme l'a signalé la vice présidente,) la préparation vers SON enfant celui ci et pas un autre...Alors OUI on attend...on L'attend .. !!! allez petit bout pointe ta frimousse....
RépondreSupprimerdes bisous
delf direction Mexico...on attend!
(et maintenant on va même attendre que laure.. repointe son nez pour nous donner des nouvelles de son bout choux pouffffffffffff!!!;)°)
Bonjour ma belle élise, et oui l'attente un mot bien difficile face à cette incertitude permanente. Mais tous cela, toutes ces étapes franchies prouvent que tous ça, ce parcours, ce combat, cette attente n'est pas veine. Tous cela n'est pas sans peine, sans stress, sans angoisse, et sans crainte mais votre chemin fait petit à petit son nid et je vous souhaite de tout coeur, que vous aurez se ce que vous méritez, ce dont pourquoi vous êtes fait ... s'est à dire être parent, avoir vos enfants dans vos bras et que la joie illuminera votre quotidien après tant de galère et de souffrance.
RépondreSupprimerPleins de gros bisou. Emilie B