J'ai pensé à ses cheveux orangés. A mes ciseaux qui les coupaient, innocemment. Pour casser l'ennui. J'étais enfant, j'avais cinq ans probablement, elle deux de moins. Mais les classes uniques ont cela de magique que les enfants de tous âges et tous niveaux sont ensemble. C'est une petite famille. Tout le monde se connaît, tous les enfants jouent ensemble les mercredis et samedis.
J'ai repensé à sa soeur avec qui on se faisait la bataille en français et la guerre qu'on ne verbalisait pas : "La meilleure, c'est moi - Non c'est moi!"
J'ai repensé à sa mère, grande et forte, avec un caractère qui m'effrayait un peu, un peu moins à son père que je n'ai quasiment jamais vu à la sortie de l'école. Mais j'imagine la douleur effroyable qui les envahit.
J'ai imaginé ses derniers jours, ultimes minutes et secondes de vie. A quoi pensait-elle avant d'agir? A qui? Et pourquoi?
Malgré les études qui nous séparent parfois les âmes d'enfants, on ne s'oublie jamais vraiment.
Là, c'est l'enfance qui ressurgit. Pour moi, elle est restée ma copine d'enfance. La petite soeur de mon amie et camarade de classe.
Adieu Florence.
désolée si vous avez perdu une amie
RépondreSupprimersi en plus c'était soudain le ciel parait tomber sur la tête!
je suis avec vous
katrin
Bonsoir Elise,
RépondreSupprimerJe suis très touché par ton message, j'ai véçu un deuil semblable il y a un mois et je sais comment c'est difficile...Je t'envoie énormément de courage ma belle et je pense très fort à toi..
Pleins de bisous de réconforts
Manon
Élise,
RépondreSupprimerTu viens de rendre un bel hommage à ta camarade de classe, à la soeur de ton amie d'enfance, à celle que tu n'avais pas vu depuis de longues années. La vie parfois douce et légère, puis terrible et cruelle. Faire vivre les souvenirs et ne jamais oublier...
Amicalement
Barbara
Très bel hommage...
RépondreSupprimerLaure
Ce qui compte dans ces moments là, c'est de garder les bons souvenirs. J'espère que, là où elle est, elle est heureuse, et en paix. Je t'embrasse ma petite Elise.
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